Les populations d’Asie ont eu d’excellentes raisons de faire du curry la base de leur alimentation. Car au-delà de son subtil bouquet qui flatte les papilles, il est une arme santé à la combinaison extraordinairement élaborée.
Différents travaux suggèrent un effet du curry contre les amibes, la tuberculose et les trypanosomes, responsables de différentes maladies tropicales, dont celle du sommeil. Ce qui en fait un formidable antipaludéen.
C’est aussi un antimicrobien, grâce à la pipérine qui le contient et que l’on retrouve dans le poivre noir. D’un point de vue gustatif, face à la brûlure du piment, il n’a aucune chance d’être perçu par le palais. En revanche, l’organisme, lui, continue de profiter de ses propriétés antimicrobiennes : la pipérine modifie la perméabilité membranaire des globules rouges, empêchant ainsi les parasites unicellulaires responsables de la maladie de les infecter.
Il est nécessaire de consommer du poivre noir moulu fraichement chaque jour, l’effet de la pipérine ne se manifestant qu’à haute dose.
Et pour finir, il contient de la vitamine E (22mg/100g).
nb : Le stress oxydatif causé par une consommation quotidienne de tabac renforce les besoins en vitamine E. Par ailleurs, les régimes pauvres en matières grasses doivent être contrôlés pour s’assurer d’un apport suffisant en vitamine E, vitamine liposoluble nécessitant un apport suffisant de graisse pour être absorbée à des taux satisfaisants.
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